Le rideau noir est tombé sur la télévision publique grecque mais heureusement on a pas tout perdu : il nous reste Alexia Kefalas.
Alexia est la seule et unique correspondante de presse francophone en Grèce. Ben oui quoi ! Elle intervient tous les jours dans les journaux télévisés de plusieurs chaînes, même notre service public à nous, pour nous raconter ce qui se passe là-bas.
On se souvient tous comment Alexia Kefalas s'était joliment distinguée il y a quelques temps dans l'émission C dans l'air pour dire tout le bien qu'elle pense des néo-nazis locaux qui "nettoient la ville" et qui font un vrai "travail social" en opinant du chef avec tout ce qu'il y a de parfaitement.
Alors maintenant elle nous sort des mots comme dictature, méthodes fascistes et d'autres termes qui prennent une saveur délicieuse et particulière dans sa petite bouche.
Je n'approuve pas la fermeture arbitraire d'un service public télévisuel, c'est un recul démocratique. Je n'approuve pas non plus l'avalanche de critiques que les leaders des partis populistes et populaires balancent sur l'Europe tout en tuant père et mère pour essayer de se faire élire euro député. 6200 euros, sans les frais pour aller une fois par mois faire semblant de voter un texte à Strasbourg ça ne se refuse pas, merci les gens.
L'Europe n'est certes pas exempte de responsabilités dans la crise que subissent certains de ses membres. Mais il ne faut pas leurrer les citoyens avec le pseudo discours révolutionnaire qui consiste à charger l'Europe et l'utiliser comme bouc émissaire pour gagner le suffrage des imbéciles et des ignorants. Les mêmes qui crient leur haine, ont déjà une longue et belle carrière d'eurodéputé derrière eux ...cherchez l'erreur !
Les politiciens grecs ont été élus par leur peuple, ils ont triché pour faire entrer leur pays dans l'union et profiter de la solidarité des autres pour se rénover, trouver l'argent pour renforcer ses infrastructures et moderniser le pays. Ensuite ils ont grugé leur propre fisc pendant des décennies, exempté d'impôts les plus riches ainsi que le clergé, la fraude fiscale a été déclarée sport national à tous les niveaux. Pas s'étonner qu'ensuite le pays se retrouve en faillite et soit sommé de rendre le pognon.
Comme je vous le disais, heureusement qu'on a Alexia Kefalas pour nous faire rire ... ou pleurer.
Mais tout à fait d'accord avec toi!
RépondreSupprimerHeureusement qu'il reste le rire dans la boite de Pandore, sinon qu'est-ce qu'on déprimerait.
Bon billet!