D'abord parce que j'habite une petite ville de province qu'on traverse à pied en 15 minutes (lorsqu'on est pas bourrés) et où il n 'y a qu'un seul feu rouge. D'autre part, j'ai tellement peu les moyens d'en payer, que prendre les transports en commun est mon seul acte de militant écologiste contraint.
J'en prends pas car déjà le chauffeur du bus fait tout le temps la gueule... au moins, lui, a l'obligation de la fermer pendant qu'il conduit.
Aujourd'hui , cette joyeuse corporation manifeste contre les VTC (véhicules de tourisme avec chauffeur) et bloque les grands axes dans les ville principales du pays. M'en fous j'habite pas une ville principale du pays.
Ce qui m'interpelle dans cette histoire c'est l'embarras profond dans lequel elle plonge le patronat et la droite, plutôt prompts à défendre les pauvres entrepreneurs et les petits commerçants chétifs accablés par les taxes et les réglementations, qui cette fois-ci ne trouvent ni les mots, ni le mouchoir pour essuyer les larmes de leurs amis des lobbies. La droite n'aime la concurrence que lorsqu'il y a entente sur les prix ou mieux encore, quand elle ne marche pas sur les plates bandes des grosses corporations.
Ces chantres du libéralisme et de la libre entreprise, sous la pression européenne du même nom, avaient signé des deux mains le projet de loi sur les VTC en 2009 sous Sarkozy.
Il en est ainsi en France : on critique un gouvernement de gauche en manifestant violemment son mécontentement à propos de réformes et de lois votées en leurs temps par... la droite. Bonnets rouges contre les portiques écotaxe négociés par Borloo, ce matin les taxis contre les VTC. Retard à l'allumage ou volonté de nuire ?
Quand on vous disait que les miasmes du sarkozysme se feraient sentir pendant encore des années...
bien vu
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