En misant sur Martinez, la CGT a voulu donner un grand coup à gauche de la gauche pour rafler des militants à SUD et mettre la CFDT au centre mou, voire à droite. La confédération aurait dû, selon cette idée, chevaucher la soi-disant colère populaire et le jusqu'au-boutisme ambiant présumé pour revenir en force dans le jeu syndical et reprendre sa place de numéro 1.
Mais la farce a tourné et l'adversaire a été sous-estimé. L'exécutif n'a pas cédé cette fois-ci.
D'autant plus que le soutien attendu de la France Insoumise n'a pas eu le poids escompté. Le parti de Mélenchon traîne dans les bas fonds des enquêtes d'opinion et n'arrive plus à faire avec son vacarme de groupuscule l'illusion du nombre. Son leader multipliant les fautes politiques graves, le parti se voit durement et irrémédiablement sanctionner dans les urnes... et ce n'est pas fini.
Martinez a choisi d'aller jusqu'au bout, mais les militants eux se rendent compte qu'il leur a raconté des bobards et lui retireront son mandat. Ils voient que les jours de grève l'ont été pour rien et que les caisses de solidarité qui recèlent les "millions" claironnés dans les médias ne suffiront jamais. Les derniers radicalisés feront encore quelques étincelles ici où là aidés de trublions gauchistes et puis tout ce beau monde rentrera chez lui en attendant la prochaine révolution.
Allez adieu et bon vent !
Notre barbu stalinien vient de prendre un bon coup de martinet...
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