Trop de silence tue le silence.

Frédéric Lefebvre refait parler de lui à l'occasion d'une interview donnée au journal de Serge pendant le salon du livre à Paris. Il dédicaçait (d'une petite croix) le dernier ouvrage qu'il a joliment colorié durant ses longues heures passées dans son ministère à rien faire. 

Depuis que son chief-manager l'a nommé  sous-ministre du petit-commerce-eh-oui-ma-p'tite-dame, il s'est rangé des voitures et s'est fait plus rare dans les médias laissant ainsi le champ libre à ses collègues de l'UMP. Faut dire que ces derniers lui ont fait honneur et ont mouillé la chemise et le slip en chiant partout. 

Donc le livre de chevet de Frédéric c'est Zadig et Voltaire, dans lequel il n'hésite pas " à se replonger souvent tellement que c'est une leçon de vie."

Il a bien changé notre Frédéric ! Pendant les débuts flamboyants et décomplexés du règne de Pomme 1er et dont il était le premier porte-flingue en titre, il n'hésitait jamais à tirer sur tout ce qui bougeait d'intellectuels et de bien-pensants. Aujourd'hui, il s'est fait la raie sur le côté et se fringue dandy rive gauche en arborant des binocles intello-bobo supporter du PSG.  

Pour sa défense, je crois que notre sous-ministre devait avoir le cerveau (?) un peu bousculé par les malheurs de son grand ami  Estrosi qui a des soucis garde-robe en ce moment.

Y a pas à dire, à l'instar du siècle des lumières, l'ère sarkozyste laissera derrière-elle des traces indélébiles et durables. On est vraiment des sacrés veinards !