Chéri, devine qui ne vient pas pour le 14 juillet

Cette année, on fêtera le quatorze juillet sous le signe de l'outre-mer.

Faut dire que notre petit potentat a eu du mal à recruter cette année : 

Ils ne sont plus là les petits copains dictateurs de la très chère Union pour la Méditerranée. Chassés par le printemps arabe, ils ne pourront plus venir admirer le dernier cri de la technologie dans le domaine du maintien de l'ordre. Même Alliot-Marie n'est plus là pour signer les livraisons de matraques. Dommage.

La conséquence de tout cela ainsi que la gestion plus que douteuse de la crise ivoirienne fait qu'on invitera pas non plus les potentats africains amis. "L'Afrique à papa c'est fini" qu'il disait notre griot du marigot. De toutes les façons ils n'ont plus de pognon pour nous acheter des armes étant donné que le FMI ne prête plus qu'aux riches (Grèce, Portugal ...)

Même les pays émergents ne seront pas de la fête pour le plus grand malheur de Dassault et de son dispendieux coucou invendable. D'ailleurs, une occasion inespérée lui fut généreusement offerte pour montrer ses capacités par les bombardements sur Tripoli. Las. Dès les premières semaines de conflit, on a manqué de munitions et on a dû faire appel aux missiles US. 

On ne pourra même plus leur fourguer du nucléaire,  fleuron de l'industrie française. Nos centrales dernier cri garanties ultra sécurité vont nous rester sur les bras depuis que les pays d'Europe avec à leur tête l'Allemagne,  ont décidé d'abandonner cette énergie sans avenir. Fuck Fuckushima !

Alors merde, si on n'arrive plus à vendre de l'armement, ni du nucléaire, il ne nous reste plus que l'industrie du luxe et la haute couture. J'ai hâte de voir les tatoués de la légion, coiffés par Franck Provost et maquillés par L'oréal, défiler en kilts Gaultier sur du lady Gaga, ils seraient tellement plus mimi.

Par conséquent je conseille aux futurs dirigeants de notre pays de cesser dorénavant tout ce cirque d'un autre âge. La France doit tourner la page de cette exhibition guerrière qui ne rime plus à rien, à cette mascarade qui n'excite plus que de vieux généraux aristocrates et malbandants, nostalgiques de l'armée impériale et qui jouent encore aux petits soldats de plomb. Il faut rendre cette fête populaire à ses vrais ayants droit : les citoyens. 

Sinon, il reste encore quelques dictateurs à inviter, histoire de finir en beauté ce quinquennat : Berdymoukhamedov du Turkmenistan, Loukachenko de Biélorussie, Thein Sein de Birmanie,  Kadirov ...pour les contacter, il suffit de passer un petit coup de fil à Kouchner ou bien au patron de Total.