Arnaud Montebourg semble se préparer à une carrière politique façon Bayrou dans le sens où il démarre sa pratique dans le déni et le refus de ses parents putatifs. Le centriste le fait par rapport à la droite libérale, le socialiste en faisant chier maman Martine et papa François en revendiquant sa liberté de ton.
Les deux hommes déjà physiquement proche par la taille des oreilles, trouvent davantage de ressemblance par leur tendance à avoir la tête qui enfle. Ils ne peuvent plus passer les portes à cause de leurs 15% d'électorat virtuel et comptent bien en profiter en le criant sur tous les toits.
Arnaud ne cesse de trublionner dans son petit coin en adressant une lettre incendiaire à la première secrétaire par-ci et à aller à contre-courant sur le projet du candidat par-là. L'illusion de ses 17% aux primaires l'autorise, du moins le pense t-il, à polluer allègrement la campagne du PS sans tenir compte d'une opinion publique fragile dont le moindre coup de vent risque de faire basculer les faveurs électorales. En un mot, Arnaud en fait trop.
A force de jouer perso en critiquant sa gauche et sa droite, il se retrouvera au centre comme l'éternel troisième homme condamné à léguer son 15% au premier second tour venu. Le verbe haut, la vergeve brillante, il se retrouvera à poil : une main devant une main derrière.
Ses sorties verbales sont scrutées à la loupe et fournissent toujours à la droite matière à dégoiser et à la gauche de se mettre dans la défensive, situation épuisante et toujours à l'avantage de l'attaquant . Encore quelques étincelles et il deviendra prévisible : on ne lui tendra les micros qu'avec la certitude qu'il va créer le buzz : faire rigoler la droite et enrager ses petits camarades. Son message sera définitivement brouillé.
2017 c'est encore loin et les sondages de demain ne sont pas ceux d'hier (phrase qui ne veut rien dire). Arnaud n'est pas légataire universel de son petit 17%, d'autant plus qu'il faudrait qu'il le relativise et le rapporte à l'ensemble des gens qui ont voté aux primaires seulement. Alors Arnaud, prends toi quelques jours de vacances puis attrape une rame et suis le mouvement, on a une élection à gagner.
Arnaud se croit en Pullman...
RépondreSupprimeril n'est qu'en Pulvar.