Mais comme disait l'autre (d'ailleurs c'est qui cet autre à qui on colle sans aucune précaution les sentences les plus hasardeuses ?) : " il faut donc connaître la façon de penser de son ennemi pour mieux le ridiculiser" ... enfin un truc de ce genre.
Le canard en ligne de l'avionneur en rafale nous en apprend des belles : figurez vous que le président a invité à dîner avant-hier, une palanquée de prêtres sous les ors républicaines et néanmoins laïques de l'Élysée. Carla portait-elle sa superbe mantille signée Christian Lacroix ?
La veinarde plumitive qui a reçu l'extrême grâce de nous faire cette chronique nous dresse un portrait des plus dévots de notre petit-fils aîné préféré de l'église. Le béni (ouioui) a exprimé à l'occasion de ce souper monacal sa vive inquiétude sur le sort des chrétiens d'Orient et montré l'étendue de sa toute nouvelle culture et combien profonde était devenue sa pensée sur les grandes questions de la foi et de l'espérance.
Extraits :
La voilà donc la vraie raison pour laquelle il veut à tout prix rester président : c'est un appel spirituel, un devoir mystique, que dis-je ... une mission divine !
En attendant que notre président en peau de chanoine ne prenne l'habit de burne pour devenir cénobite, nous apprenons dans la foulée que cette crise de vocation n'est qu'une énième tentative de récupération politique pour 2012 dûment (et chèrement) conseillée par l'éminence grise Camille Pascal dont on apprend qu'il se fournit en chaussettes exclusivement chez Gammarelli, manufacturier officiel du Vatican, ce qui constitue une preuve absolue de la compétence du zig en la matière, d'une part, et un truc dont on a strictement rien à foutre d'autre part.
La bonne vieille droite nous revient parfumée à l'encens, à la vieille culotte de chaisière et à la moisissure des vieilles pierres, elle nous rejoue la chute de Constantinople en plein vingt et unième siècle en continuant à brandir la peur du sarrasin pour quelques milliers de bulletins dans l'urne. Y pas à dire, Sarko c'est vraiment un président moderne.
Alléluia !
* Je profite de ce moment de grâce et de foi pour vous souhaiter à tous de bonnes fêtes et d'avoir une pensée pour ceux d'entre nous qui vivent des moments difficiles. A tous merci !
Alter Oueb
Bonnes fêtes aussi...
RépondreSupprimerIl risque pas de recevoir des profs à dîner celui-là ... Ah c'est vrai que le prof est moins important que le curé ! Allez, bonnes fêtes à tout le monde malgré tout :-)
RépondreSupprimerBonnes fêtes. Hop.
RépondreSupprimerJe dois reconnaître qu'inviter des prêtres la veille de la Nativité, c'est un pur scandale ! C'est comme si un maire de Paris socialiste se mettait en tête de fêter la fin du ramadan…
RépondreSupprimer(Ah, on me souffle que ça, non, ça va, c'est pas tromper…)
Romain : on choisissant des prêtres plutôt que des “profs”, il a dû se dire qu'il avait une chance raisonnable de dîner avec des gens à peu près cultivés…
Et bonne biture à tous, néanmoins !
RépondreSupprimerBonnes fêtes l'ami !
RépondreSupprimerLa messe est dite ! Bonne soirée !
RépondreSupprimerà tous, merci.
RépondreSupprimerDidier, on en reparlera quand il y aura un socialiste à l'Elysée.
La culture n'est pas l'apanage des curés ni des profs. Mais il est vrai qu'il n'a jamais invité de profs chez lui ...sans doute des vieilles craintes d'ancien cancre inculte.
Didier, bonne fêtes à toi aussi :)
RépondreSupprimerMes amis libéraux vous répondraient qu'il y a déjà un socialiste à l'Élysée…
RépondreSupprimerJoyeux Noël à toutes et tous
RépondreSupprimerDidier, tu as de bien mauvaises fréquentations.
RépondreSupprimerAllez hop bonnes fêtes à toi et les tiens... Et of course : plein de jolis tirets pour 2012 !
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