jeudi 29 décembre 2011

Mort de Jong : 3 jours de deuil place des Vosges

Ah la Corée du Nord, son bureau de coopération culturelle française et ses fromages de chèvre suisses. 

On croit naïvement que ce pays est l'un des plus fermés au monde alors que pas du tout vous dira le premier banquier Suisse venu. Car en effet, à l'instar des grandes et honnêtes fortunes colombiennes et libyennes, quelques milliards de dollars nord-coréens ont trouvé refuge dans ce pays si propre et si neutre.

La confédération a été une généreuse terre d'accueil pour les fils des leaders illuminés de cette grande démocratie, d'ailleurs l'article nous rapporte la croustillante anecdote des vacances des Kim au bord du Léman et qui repartent avec un million d'euros en montres de luxe. Étrange cet engouement des petits teigneux pour les grosses montres de luxe, vous ne trouvez pas ?

Bref, pendant que son peuple crève la gueule ouverte, le grand Jong Il et la France en tant que grande nation culturelle, ont inauguré de concert un bureau de coopération  grâce au vibrionnant Jack Lang lorsqu'il faisait encore sa danse du ventre à un Sarkozy en pleine crise d'ouverture. Bureau qui, comme on l'imagine, deviendrait un guichet stratégique pour la France pour vendre rafales et centrales à la première éclaircie au niveau des relations internationales.

Cela dit, pour vendre du nucléaire au père Jong, on n'a pas attendu les français. De l'autre côté des alpes, un fameux ingénieur atomique et ses fils s'ingéniaient à aider Kim à perfectionner son arsenal nucléaire, dans un grand élan humanitaire comme seule la Suisse en est capable. Ce grand bienfaiteur de l'humanité s'emploie à fabriquer des ennemis au monde occidental en fournissant la technologie de l'armement nucléaire au Pakistan et à la Corée du Nord.

Et dire que ces ingrats n'ont même pas invité Jack à PyongYang pour les funérailles.

2 commentaires:

  1. Je vous signale la réédition de l'ouvrage : " Les ratonnades d'octobre". Par Michel Levine
    Editions Jean-Claude Gawsewitch 2011.

    En octobre 1961. A Paris, en pleine guerre d'Algérie, Maurice Papon, préfet de police et chef de la répression, instaure un couvre-feu pour les Algériens, citoyens français de seconde zone : chasse au faciès, interpellations systématiques, bouclages de quartiers, etc. Les conditions de vie deviennent infernales pour des milliers d'hommes et de femmes.
    En protestation contre ces mesures qui rappellent l'occupation nazie, le F.L.N. organise le 17 octobre une manifestation pacifique. Aussitôt, Papon "chauffe ses troupes". La machine à tuer est en marche…On retrouvera des centaines de cadavres dans la Seine.
    Le crime commis, c'est le grand silence de la part des autorités et des médias, un mutisme absolu qui durera longtemps. Pour la première fois, on dévoile ce qui était ignoré de l'historiographie officielle ou soigneusement refoulé. L'auteur s'est livré à une véritable enquête, interrogeant victimes, avocats, témoins.
    Michel Levine revient sur cette période tragique de l'Histoire à l'occasion du 50e anniversaire des évènements d'octobre 1961.

    Michel Levine est historien des Droits de l'Homme. Il a notamment publié chez Fayard Affaires non classées (Archives inédites de la Ligue des Droits de l'Homme).

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  2. Anonyme, merci pour le commentaire, deux choses cependant : j'ai plusieurs fois parlé de ces événements, mes lecteurs habituels savent à quel point je suis sensible sur le sujet. De plus, je ne vois pas en quoi ça concerne le sujet du billet.

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