Le parti présidentiel se prend une jolie veste à l'occasion du premier tour de cantonales. Cela confirme l'urgence pour la droite de changer de canasson vite fait sous peine de se voir annexer par le parti d'extrême droite.
Les candidats de L'UMP aux cantonales se sont dilués dans une fade bouillasse de "sans étiquette" afin de brouiller les pistes et perdre leur électorat : mission accomplie. A force de se dire sans étiquette, ils finiront sans électeurs.
Dorénavant le FN fait jeu égal avec l'UMP et les deux partis font vases communicants. Copé confirme en appelant ses électeurs à ne pas voter pour le PS en cas de duel avec le FN.
Reste à savoir si les gens suivront les consignes, ce qui n'est pas du tout acquis vu la côte d'amour du taulier.
Les résultats du second tour laisseront clairement apparaître le schisme qui guette le parti de Toto 1er et le comptage des voix se fera surtout dans le sens de la transversale. Qui a dit que les cantonales comptaient pour du beurre ? Je pense qu'au contraire elle sont cruciales pour la droite ainsi que pour les courants qui la traversent. Chaque camp va compter ses effectifs et la bataille sera sanglante sans aucun doute. Bon courage et bonne bourre les gars !
Pendant ce temps le ministre de l'intérieur additionne les voix au lieu de faire simplement son travail en rapportant officiellement les résultats. A force de vivre reclus dans un palais, ce type a oublié que nous étions en république. Nous vivons vraiment une triste époque !
N'oublions pas qu'en plus de l'énorme abstention, Le corps électoral n'était pas au complet.
RépondreSupprimerPeut-on faire des analyses sur ces résultats parcellaires ? Honnêtement, je ne pense pas.
Enfin, pas encore.
D'accord avec cui cui sur l'abstention,mais l'extrême droite se consolide quand même tranquillement.
RépondreSupprimerCui, ce qui est sûr c'est que l'union se fissure gravement à l'UMP.
RépondreSupprimerMHPA, à force de nous le répéter tous les jours dans les médias, les journaux, les sondages, hélas oui.
L'UMP va probablement exploser (du moins je l'espère), mais sans doute pas avant mai 2012. Après ça, les couilles molles centristes et vaguement démocrates chrétiennes pourront reformer l'UDF, et il y aura place pour un grand parti de droite. De vraie droite, pour changer.
RépondreSupprimerVouloir un grand parti de droite est aussi absurde que de vouloir un grand parti de gauche. L'UMP a été pensé et voulu grand parti de droite mais dont les tendances n'auront pas résisté longtemps au bâillonnement .
RépondreSupprimerIl faut laisser les couleurs s'exprimer, c'est ce qui fait avancer le truc.
A moins que tu ne conçoive le monde dans une bichromie tourmentée ?
Mais l'UMP n'était pas un parti de droite au sens où je l'entends ; plutôt un “attrape-tout” électoral, qui s'efforçait d'additionner les carpes et les lapins. Je veux parler, moi, d'un parti qui irait des ex-gaullistes jusqu'au Front national inclusivement. Avec un leader qui, pour une fois, prenne en compte les idées et les aspirations majoritaires en France : coup de frein à l'Europe, arrêt de l'immigration, suspension des naturalisations, etc. Une sorte de Geert Wilders français, si vous voulez.
RépondreSupprimerC'est fou l'attrait irraisonné de l'extrême droite envers les fausses-blondes ! Geert! beerk !
RépondreSupprimerAh non, moi j'aime que les vraies brunes ! Et si possible méditerranéennes et non rasées.
RépondreSupprimerLorsqu'on regarde le CV de ce brave homme,la première chose qui vient c'est : assistant parlementaire de F.Bolkestein.
RépondreSupprimerL'exemple typique du mec d'extrême droite qui tient du discours conservateur et populiste et en même temps encourage les dérégulations et les délocalisations avec l'aide de ses alliés du PPE, dont l'UMP.
Alors ... tous pourris ?