Yes, indeed ! Le premier ministre britannique est devenu le héros du dernier G20 en faisant du mauvais esprit sur le nouveau président français.
Il a attaqué bille-en-tête et devant un parterre international la nouvelle politique de la France qui selon ses services et ceux du Figaro, allaient jeter à l'extérieur de nos frontières, tous les rentiers investisseurs fuyant les taxes et les impôts.
Il n'a reçu en guise de réponse que le silence méprisant de François Hollande (que la paix soit sur lui), attitude qui l'a enfoncé davantage dans la honte et le sordide. Espérons cette fois, qu'il n'oubliera pas sa petite dernière dans le pub où il ira noyer son shame !
A peu de choses près, le prime minister a déclaré : nous déplierons le tapis rouge pour accueillir tous les investisseurs qui fuiront la France, et ils viendront payer nos services publics et nos retraites ... ( je cite de tête) . A ce moment précis j'aurais aimé entendre un journaliste rappeler à Cameron (de serviette) qu'il était le seul à croire qu'il subsiste encore dans le kingdom un système de protection sociale, des services publics etc ... Gosh !
Pas plus tard qu'avant-hier matin, Cameron (... delle de saucisson) avait très socialement décrété que les plus riches paieront dorénavant moins d'impôts bien que la crise guette son pays malgré tous les appels au crime fiscal. Le royaume a certes de beaux habits, mais à le regarder de plus près, on s'aperçoit qu'ils sont mités. Heureusement qu'il y a la couine mother, ses jubilés et les noces multiples de sa progéniture chevaline et auriculaire (?) pour cacher la merde au chat sociale de ce pays.
On pourrait croire que Cameron ( ... pez les rangs) se comporte de la sorte car la présidence française a changé de camp politique, mais c'est sans oublier l'image lors d'un sommet, où lui et Sarkozy s'étaient soigneusement évités, au point de ne pas se serrer la main devant toutes les caméras. Souvenez-vous !
Non, David a besoin qu'on le voie, qu'on le remarque ... il veut en être. Il se rend bien compte que la France a repris la main en Europe et que le jeu se faisait sans lui. Le poupon d'outre-channel se retrouve isolé sur son minuscule îlot d'égoïsme, appelant sans honte ni vergogne à la fraude et l'exil optimisateur alors que les peuples subissent de plein fouet la crise. Alors, il ricane car il est amer*. D'ailleurs il ne peut même pas compter sur le grand cousin américain comme avait pu le faire son prédécesseur travailliste avec le flamboyant Bonobo : George W. Bush himself.
François Hollande et les autres dirigeants européens œuvrent dans le sens d'une sortie de crise par un autre biais que la rigueur imbécile imposée par les libéraux du même nom. Parfois, les discussions achoppent avec la puissance allemande mais tout se fait dans le respect mutuel et la courtoisie. Des solutions négociées seront fatalement trouvées entre les partenaires européens car c'est leur destin, qu'importent les dirigeants et leurs sensibilités. L'avantage que nous avons, c'est que ce soit un homme de gauche qui provoque la dynamique, par conséquent, elle ne saura être entièrement défavorable aux citoyens.
Si le Royaume-Uni persiste dans sa ligne qui consiste à se déclarer ouvertement européen et d'un autre côté refuse de mêler son destin à celui des autres, alors que ses dirigeants l'assument honnêtement ... et loyalement.
* Un habile jeu de mots s'est insinué ici, sauras-tu le débusquer ?
Photo : Thanks Banksy !
(A propos de la photo, Gaël a fait un article sur Banksy il n'y a pas très longtemps, formidable ce gars.)
RépondreSupprimerSinon ce premier ministre britannique ne vaut vraiment pas un (came)rond.
Je suis fan aussi.
SupprimerIsoler l'Angleterre a toujours été le fantasme le plus agissant des dirigeants français – rois ou présidents. Et ils n'y sont jamais parvenus. (Sauf en 1940…)
RépondreSupprimerL'isolement des anglais est voulu par eux-mêmes et la géographie ( je devrais aussi ajouter "mentale") Ce qui justifiait son besoin de distinction du reste de l'Europe n'existe plus, ou du moins pas sous la même forme.
SupprimerJe crois que vous sous-estimez la permanence de l'histoire, ses “tendances lourdes”.
SupprimerNon. Mais on s'en fiche!
SupprimerDidier, ce que tu appelles tendances lourdes se résument en France à l'entrée d'un avocat opportuniste et véreux et d'une jouvencelle de téléréalité à l'assemblée ... en Europe, deux ou trois excités qui ont juste assez de cran pour cogner des gonzesses et fuir. Bah ! Moi j'appellerais ça une petite tendance de lourds. Pas de quoi fouetter un matou.
SupprimerPour le reste, ce n'est que de la mauvaise volonté et une âpreté singulière au lucre.
C'est curieux mais j'ai l'impression, tout soudain, que l'on ne parle absolument plus de la même chose : quel rapport entre Collad/Maréchal d'un côté et la politique anglaise de l'autre ?
SupprimerC'est toi qui a parlé de 40... j'ai embrayé sur ce qui semble être un malentendu par la suite ???
SupprimerJe pensais isolement historique qui ne se justifiait qu'en en ces années 40 durant lesquelles le royaume tenait le rôle de base arrière et de marche-pied vers les débarquements...
Eh bien, disons alors que le rapport entre 1940 et nos deux députés FN me semble pour le moins… “sollicité”, pour ne pas dire un peu comique.
SupprimerEn cette année du Jubilerre de la reine d'Angleté, on va pas se fâcher avec David Cameron(de jambe), tout de même.
RépondreSupprimerOui, laissons-le à ses affaires louches avec Murdoch !
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