Nicolas propose de trouver une raison pour défendre le libéralisme économique pour répondre à ses trolls et au gugusses qui l'assaillent en commentaires ébouriffants et incompréhensibles.
Faut dire que c'est la première fois que je suis victime d'un tag aussi tordu car il a fallu chercher. Mais à y réfléchir, même un gauchiste insoluble comme moi pourrait trouver un truc à dire. Si vous n'êtes pas d'accord, vous n'êtes pas obligés de venir me le crier dans les oreilles commentaires.
Si on exclut du champ du libéralisme tous les salariés car on part du principe que ce sont eux qui subissent le fait libéral comme étant consommateurs, il nous reste les patrons, petits ou grands.
En effet, le salarié n'est par définition pas maître de son émolument dans le sens où il ne peut avoir d'action directe sur sa progression, ou si peu. Il est absurde d'entendre dire d'un salarié qu'il est libéral, car il ne le peut pas au regard de toutes les définitions possibles données, même si c'est un petit héritier disposant d'un pécule qu'il "joue à la bourse" pour se donner des airs. Il serait d'autant plus con pour lui d'adhérer à une formation politique qui s'en prévaudrait.
En effet, le salarié n'est par définition pas maître de son émolument dans le sens où il ne peut avoir d'action directe sur sa progression, ou si peu. Il est absurde d'entendre dire d'un salarié qu'il est libéral, car il ne le peut pas au regard de toutes les définitions possibles données, même si c'est un petit héritier disposant d'un pécule qu'il "joue à la bourse" pour se donner des airs. Il serait d'autant plus con pour lui d'adhérer à une formation politique qui s'en prévaudrait.
Ce que j'ai retenu du libéralisme c'est l'idée que l'état intervienne le moins possible dans les affaires privées et les échanges sauf pour deux choses primordiales : garantir la liberté et la sécurité.
"Laisser faire les hommes et laisser passer la marchandise".
L'organisation de la vie de la grande masse des salariés et des citoyens non possédants resterait à la charge de l'état car pour garantir la libre entreprise en toute sécurité il faut canaliser, rassurer, assister, réprimer, ordonner et coordonner tout ce beau monde. Mais pour faire fonctionner le truc, il faut des moyens.
L'état ne devrait par conséquent intervenir que dans une optique conforme au libéralisme à savoir que s'il fournit un service à l'entreprise, celle-ci au nom du dogme, devra l'en défrayer . Prenons par exemple les guerres pour défendre les territoires. L'état fournit les soldats qui iront gratuitement mourir pour la souveraineté nationale. Cet espace ainsi préservé et sécurisé permettra une activité économique libérale sereine et profitable. L'état devra recevoir en retour le prix du service donné. Avec cet argent, l'état se préoccupera des affaires qui touchent aux citoyens non-possédants.
Prenons aussi le cas plus proche des éleveurs qui se révoltent contre les centrales d'achat et les intermédiaires pour obtenir un meilleur prix sur le kilo de barbaque. D'emblée, ils s'adressent au représentants de l'état en la personne de M Lemaire pour qu'il intervienne sur le champ pour jouer les médiateurs alors que les deux secteurs sont totalement privatisés et adeptes de la libre entreprise. Nous savons tous que ce genre de conflits aboutira à ce que d'une part : les producteurs n'obtiennent des centrales qu'une partie de l'augmentation voulue. Fraction qui sera fatalement répercutée sur le prix au consommateur. L'autre fraction leur sera promise par l'état lors de futures négociations à Strasbourg sous forme de subventions européennes qui est une manne issue de la poche du contribuable et sensée lui servir. D'autre part les revendeurs continueront à faire des marges correctes et auront la sécurité du libre commerce menacée un moment par des éleveurs en colère et ce grâce à l'état.
Je pourrai sans aucun doute dans cette optique défendre le libéralisme dans le sens où l'état en tant que fournisseur de services, devrait être payé afin de garantir l'exercice du libéralisme (on paye bien quand roule sur une autoroute) seulement, les moyens donnés doivent profiter exclusivement à la masse de citoyens sous forme de sécurité et de confort de vie. Par contre si le libéral ne remplit sa part, cela veut dire qu'il ne va pas au bout du raisonnement libéral tel qu'il a été édicté : c'est un mauvais libéral.
Et un mauvais libéral c'est le pire. C'est comme un mauvais con, c'est pire qu'un bon. (là, c'est le gauchiste qui vous parle)
Oui, faisons payer !
RépondreSupprimerL'Etat intervient DEJA dans une optique conforme au libéralisme, et cela il me semble depuis déjà un sacré paquet d'années.
RépondreSupprimerEt l'Entreprise (soyons juste) lui retourne quelque chose (taxes, charges, impôts...)(manquerait plus que ça !), cependant, à mesure que les années passent, j'ai comme le sentiment que ce "quelquechose" se réduit comme une peau de chagrin, non ? Et que la menace d'une éventuelle délocalisation ou fermeture fait se soumettre absolument les intérêts d'un Etat au profit de ceux d'une entreprise, non ?
D'où l'idée que le libéralisme est malmené dans notre pays. Défendons cette idéologie sans relâche ;)
RépondreSupprimervous vous êtes donné le mot pour ce qui est des chaines ! j'ai une vie moi, merde ;-)
RépondreSupprimermerci pour le lien mr le gauchiste ;-)
IsabelleB, y a pas d'obligation. Y a juste l'envie de mettre en lien des blogs qu'on apprécie.
RépondreSupprimer;)
Ah, un grand merci pour l'éclat de rire ! Pour que je défende le libéralisme, transformez-le-me-le d'abord en socialisme étatique : du grand art, vraiment.
RépondreSupprimerLe passage sur la guerre est particulièrement jouissif.
Merde, j'ai attrapé des Goux !
RépondreSupprimeroh ben c'est gentil ça :-)
RépondreSupprimerTous les dix tags, je fais un billet. Plus que 8.
RépondreSupprimerMtislav, en tous cas, deux commentaires simultanés sur mon rafiot, c'est un plaisir!
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