Contrairement à ce que l'on croyait en France, même lorsque notre petit potentat prend de longs week-ends réparateurs à Cap-de couleur (on ne sait jamais s'il y a des micros de médiapart) ou à la Lanterne, le monde continue de tourner.
Notre bien-aimé a méchamment et injustement été évincé des derniers événements planétaires : pas reçu de carton d'invitation pour le mariage de l'héritier de la foire du trône , pas eu le courage d'affronter en face les laïcards écumantsde ce pays en allant assister à la béatification de JP II à Rome (pourtant pas mal de chemins y mènent) et finalement même pas foutu d'aller choper Ben Laden dans son espèce de village ClubMed au Pakistan. Vite une livraison de Prozac pour l'Élysée !
Nous commencions à nous assoupir avec ces bruits de fond de campagne électorale ronronnante, un président du G20 occupé à chasser des tunisiens, des déplacements qualifiés d'historiques en Corrèze avec en prime une apparition très remarquée aux côtés de l'ancienne feurste lady. La découverte effarante que le monde du foot était vérolé et que finalement ne portait pas ces valeurs de tolérance, de partage et de fraternité comme on nous l'avait fait croire depuis le début. Même la pseudo-grossesse de Carla n'intéresse personne, c'est dire l'état de ramollissement du pays.
Alors pour un retour triomphal sur la scène internationale, il est condamné à redoubler d'efforts pour mettre la main sur son ancien copain Gadafi . Et cette fois-ci foin de philosophe échevelé au torse offert aux flashes des médias, plus de bombardements intensifs et inutiles : de la discrétion et du tact, du chirurgical et du cousu main. Obama n'a qu'à bien se tenir avec ses forces spéciales, notre 7ème compagnie est sur la brèche, les jours de Mouammar sont désormais comptés.
J'aime beaucoup Cap-de-couleur ! Je transmets à Pascal Nègre.
RépondreSupprimerDidier, avoue que c'est quand même autre chose que les jeux de mots du numbeure wane !
RépondreSupprimerMais on est TOUS meilleurs que Nem beurre ouane ! Mais comme tout le monde le sait sauf lui, il reste nem beurre ouane…
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