dimanche 27 novembre 2011

Hold up

Le fascisme financier qui sévit dans les pays occidentaux, tout comme son petit cousin des années 30, ne pouvait pas mieux trouver que les droites bourgeoises et conservatrices comme auxiliaires pour prospérer et finir sa sale besogne. 

Ces zélés collaborateurs qu'on peut aussi observer à l'œuvre dans notre pays, usent de toutes les bonnes vieilles méthodes pour étouffer les protestations. Ainsi la désinformation le mensonge et la manipulation finissent par supplanter la dynamique de progrès dans la recherche de solutions avantageuses pour tous. 

La politique de la caricature, de la chasse à l'ennemi intérieur et de l'étalage du fait divers constitue le socle sur lequel peuvent se reposer les 3 % qui détiennent la presque totalité des richesses en France. Et il en est de même dans le monde dit civilisé.

Un pillage en règle a lieu sur la planète juste devant nous, nous pouvons l'apercevoir à travers les boucliers des forces du nouvel ordre qui nous font obstacle et qui nous empêchent de voir et d'avancer.

A un moment où tous les rêves étaient permis, tous les espoirs de voir la pauvreté et la famine régresser, les progrès scientifiques et technologiques enfin mis à la disposition de tous pour une vie meilleure, une aspiration globale vers une meilleure protection de notre environnement pour les générations à venir, le désir de voir chacun vivre avec un minimum de confort et jouir d'une ouverture incroyable sur le monde et sur les humains autour de lui, nous nous retrouvons dans une situation de crise qui interdit tout espoir.

Nous nous retrouvons avec une minorité qui impose ses lois et ses dogmes. Minorité abritée derrière une force médiatique, policière et militaire qui défend âprement ses intérêts. Nous assistons incrédules et cons à des exactions commises sur la démocratie à des niveaux jamais atteints auparavant. Les gouvernements de pays souverains sautent les uns derrière les autres et les populations se trouvent spoliées de leurs biens : elles perdent leur travail, leurs retraites, leurs droits acquis, l'accès au soin et à une bonne éducation de leurs enfants. Elles sont dépossédées de leur avenir et exclus des richesses qu'elles ont aidé à édifier. 

Aujourd'hui on discrédite et on voue à la vindicte populaire ceux qui osent s'opposer. Ceux qui dans un avant-dernier geste de désespoir avant la confrontation violente veulent montrer leur mécontentement, voient  les pouvoirs en place leur donner la charge : charge médiatique par les sondages qui manipulent, les images et les discours qui dévient le faisceau de mécontentements. Charge policière pour déloger les plus actifs à coups de gaz à bout portant. Enfin une réponse armée dans les pays où la vie d'un homme vaut moins que la balle qui le tue.

Le nouveau fascisme financier opère un gigantesque holdup sur l'humanité et il est sur le point de faire lever la moitié des pauvres pour la persuader d'anéantir l'autre moitié. 

Vous prendrez bien une petite coupe de champagne ?

8 commentaires:

  1. Pendant ce temps là, le peuple lui-même ne cesse de pourchasser le petit fraudeur ou bénéficiaire d'une allocation quelconque et laisse s'accomplir benoîtement le coup d'Etat financier, sous ses yeux et avec son accord.
    C'est du grand art ...

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  2. Un billet très lucide et très pédagogique...Les chiens de garde du capital se renforcent en effet, et le peuple se laisse enfermer dans le goulag financier, avec la corde autour du cou et en bêlant "Merci, not'bon maître..."

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  3. De "zélés collaborateurs", oui. Peut-être même use-t-on de nous pour faciliter leur travail, la fameuse "fabrique du consentement".

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  4. Solveig, je ne crois pas que le peuple soit autant demandeur de ce genre choses. La droite en répétant et en appuyant sans arrêt là-dessus pour sa campagne électorale, crée un sentiment tel qu'un certain nombre s'engouffre dans cette facilité.

    Kalondour, Oui, mais un jour le peuple devra reprendre sa respiration et va ruer dans les brancards...

    Mtislav, oui. Pareil, je pense que le consentement sera de plus en plus dur à obtenir. Les chinois commencent à le sentir aussi et ils n'en sont qu'aux prémices de leurs revendications. Un jour, il faudra cesser de prendre les gens pour des babouins...

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  5. Moi, j'ai l'impression que le bon peuple frémis. Il en a raz le bol et bientôt, il aura peut-être le sentiment de n'avoir plus rien à perdre. Ça commence à sentir la poudre et c'est ça qui est dangereux.

    L'éducation télé ne me dit rien de bon.
    Le désespoir ne me dit rien de bon.
    La paupérisation rampante et la misère ne me disent rien de bon.
    L'homme révèle alors ce qu'il a de meilleur et de pire.
    Nous allons voir laquelle des tendances l'emportera.

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  6. Io, espérons que ce sera la bonne :) je reste malgré tout optimiste ...triste mais optimiste.

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  7. "FrémiT" ROOOO! J'en perds mon latin.
    Il faut rester optimiste, sinon, autant s'exiler tout de suite dans le désert de Gobi.

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  8. Io, no problemo !
    C'est l'effet que font mes tatouages ... j'ai l'habitude :)

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