Je me joins à l'indignation qu'ont soulevé les vols d'ordinateurs des journalistes qui enquêtent sur l'affaire Woerth ainsi que les inquiétudes que de tels agissement font planer sur la liberté d'informer dans notre pays.
L'impunité a de beaux jours devant elle dans notre pays si un procureur influent use de son droit de poursuite sur les personnes qui enquêtent sur une grosse affaire au lieu de le faire pour les vrais protagonistes. Assistons-nous à une Poutinisation des pratiques à l'encontre des journalistes ?
Ces vols qu'on attribue à un malheureux concours de circonstances ont l'air de figer la parole politique à droite : pas une réaction ministérielle, pas un mot de l'UMP. L'exécutif est-il à ce point mal à l'aise dans cette affaire pour en être si pétrifié ? Cette affaire commencerait-elle à prendre des proportions trop encombrantes pour être portées par un seul homme ?
Autant de questions auxquelles ni les radios d'état ni les télés qui font le service minimum ne répondront de sitôt. Nous attendons les condamnations de la part des syndicats de journalistes qui tardent un peu à venir. A moins qu'il aient eux aussi décidé d'adopter une attitude "responsable".
Malaise, vous avez dit malaise...
C'est vrai que ça n'indigne pas beaucoup de monde. Maintenant sur les sujets embêtants, la presse attend de voir si ça tourne sur internet avant de se mouiller.
RépondreSupprimerTrès bon mot d'Asinus erectus sur le site Arrêt sur images:
-Dernière minute: l'ordinateur de Pujadas n'a toujours pas été volé.
Pujadas a un ordinateur portable ?
RépondreSupprimerPujadas hahahaha !!