Thalès va encore devoir changer de nom après la confirmation de la condamnation à rembourser les commissions jugées illégales. J'avance cette supposition car étant donné mon ignorance de cette affaire ( qui je crois implique des politiciens qui veulent garder le couvercle du secret défense ) je me vois obligé de vous proposer mon point de vue sous un angle différent.
Vous avez sans doute remarqué que certaines entreprises font peau neuve et dépensent pas mal d'argent pour changer de nom, de logo ou bien d'image. Elles font appel à des boîtes dans lesquelles les créatifs sont pressés comme des citrons et au prix de la pige pour offrir à leurs patrons l'occasion de briller, devant une assemblée endormie, en débitant des phrases alambiquées sur des PowerPoint projetés sur grand écran . (ouf!)
Je ne voudrais pas généraliser, mais il faut avouer que certaines entreprises ont traîné des casseroles tellement bruyantes qu'elles ont fini par marquer l'inconscient collectif . Elles ont été obligées de se débaptiser et se choisir une nouvelle identité après s'être débarrassées de ses cadres indélicats. Les entreprises les plus malmenées par les révélations de la presse française et internationale ont fait table rase à l'occasion d'un belle et couteuse renaissance marketing.
Veolia provient de l'ancienne Compagnie Générale des Eaux et de Vivendi. Vinci : ancienne Compagnie Générale d'Electricité en passant par Alcatel. Aujourd'hui l'ancienne Thomson CSF est devenue Thalès en attendant mieux. La Lyonnaise des Eaux devenue Suez. Sans oublier le sigle LCL qui prend psychologiquement le dessus sur l'ancien Crédit Lyonnais.
Cette liste non exhaustive permet d'apprécier l'étendue du coup de serpillière qu'il a fallu parfois donner afin que certaines affaires soient déconnectées du vaisseau-mère pour qu'il puisse continuer sa navigation forcée vers la prospérité et un avenir radieux.
Thalès et la vente des frégates à Taïwan ( ennemi historique de nos nouveaux amis ) . Décision de faire rembourser par l'état français les commissions illégales, une affaire de rétro-commissions pas claire, un secret-défense, des politiques ... sulfureux ingrédients pour un bon thriller.
A quand la sortie du livre ?
La dénomination "Thales" ne prend pas d'accent !! Il ne s'agit pas du mathématicien.
RépondreSupprimerMerci anonyme pour la correction.
RépondreSupprimerPrenez un pseudo, n'importe lequel, tiens : Thalès par exemple.