Pourtant on ne peut pas dire qu'ils manquent d'effectifs ni de compétences au PS. La plupart de ses dirigeants sont issus de l'ENA et ont un, ou plusieurs mandats. De plus, ils ont toujours bénéficié d'une bonne confiance au niveau local comme l'ont montré les dernières régionales.
Leurs compétences ont été démontrées même par la droite à travers la tentative dite d'ouverture depuis le début du quinquennat, qui rappelons-le, ne consistait pas uniquement à foutre la zizanie dans le PS, mais aussi à s'accaparer certaines expertises dans des domaines désertés par les cerveaux (politiques) de droite. Chirac n'avait-il pas pris le risque de la dissolution sachant pertinemment qu'il allait faire perdre son camp ? D'ailleurs, Jospin lui a rendu l'ascenseur très gentiment en menant une campagne branquignolle en 2002. Ah, il le connaissait bien son Lionel, le grand Jacques ! Faut dire qu'il l'avait déjà pratiqué en 1995, quand celui-ci fut incapable de profiter de la division qui aurait dû être fatale à la droite mais qui finalement , n'avait tué que Balladur ! Putain, ces boules que j'ai eues ! Lionel : le candidat socialiste "gentil".
Alors la question qui se pose c'est pourquoi ne gagnent-ils pas les élections présidentielles ?
Pour l'instant, c'est dans le choix, ou le non-choix du candidat que réside le plus gros problème et non pas sérieusement du contenu du programme. Concernant ce dernier, il est bien évident que la prochaine alternance n'apportera pas travail, richesse et bonheur pour tous car elle n'en aura pas les moyens. Elle s'efforcera seulement d'essayer de gommer un peu les injustices générées par cinq siècles ans de politique sociale inexistante, d'essayer de rétablir la confiance perdue chez tous nos partenaires pendant ce quinquennat honteux et tenter tant bien que mal un redressement minuscule de l'économie après ces cinq années de pillage en règle.
Vous allez me dire ...oui mais le candidat est élu à la suite d'une primaire, c'est la démocratie et c'est très bien. Je vous rétorquerais ( j'aime bien rétorquer) qu'une primaire se faisant parmi les militants socialistes, ceux-ci ont-ils légitimité pour représenter les 50,01 % des électeurs qui feront pencher la balance en faveur de leur poulain (liche) ? Et je crois que si on arrive à répondre à cette question, on aura la moitié de la réponse.
L'autre moitié, selon mon point de vue réside dans la personnalité affichée du candidat (date) . Pour cela, ils devraient quérir l'aide d'une bonne équipe de sociologues et de politologues pour valider le profil de leur candidat. Cette notion de candidat naturel est un non-sens. Candidat naturel peut-être, mais sûrement pas un gagnant naturel. Si les ténors de ce parti continuent à s'auto-neutraliser comme à chaque grande élection, c'est peine perdue. Pour le moment, le spectacle qu'ils offrent est celui d'une veillée des longs couteaux plutôt qu'une préparation aux élections. C'est mon point de vue.
Les candidats déclarés n'ont à mes yeux aucun légitimité car ce sont des personnalités fortes et marquées du point de vue de l'opinion. Le candidat qui sortira des primaires ne conviendra pas forcement à tous les militants socialistes, pourquoi le serait-il davantage par cette partie de l'électorat qui fera la différence le jour venu ?
* Titre inspiré par une petite pensée au Faucon, paraît qu'il se marie ce-jour!
Je suis d'accord : les socialos perdent car ils ne mettent pas une grosse dose de marketing dans la préparation de leurs élections.
RépondreSupprimerIl y a de cela aussi. Il y a aussi le fait que parfois faut être bac +10 pour comprendre un discours.
RépondreSupprimer--->captain :
RépondreSupprimerC'est sûr ! Sarko l'a bien compris avec son : "Un problème ? Une solution !"
Courtial, un problème? une (mauvaise) solution!
RépondreSupprimerC'est un peu ça :)
Vilain va !
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