On sait tous la marotte du petit à vouloir que ses ministres (en sursis) fassent du chiffre, tout comme un commercial en chef qui pousse ses petits valochards vers les portes closes des pavillons de banlieue pour y caser des aspirateurs ou bien des encyclopédies.Comme tout le monde le sait puisque c'est F. Lefèbvre qui le dit : l'immigration est fortement liée à la délinquance et vice-versa. Par conséquent, la lutte contre la délinquance passe par la chasse aux clandestins, d'où l'acharnement à vouloir absolument atteindre ce quota annuel d'expulsés.
Seulement voilà, il s'avère que Brice continue à compter les expulsions de Roms de Roumanie bien que ceux-ci étant de nationalité européenne, bénéficient de la sacrosainte libre circulation des personnes et des biens. Cette erreur procure l'avantage de constituer le plus gros du contingent d'expulsés .
L'intérêt étant de mettre sous les feux de l'actualité sécuritaire les 3 ou 4 expulsés africains et bien montrer à longueur de reportages nos vaillants défenseurs, empoigner violemment à l'intérieur d'un cockpit, un black aux yeux injectés de sang et de désespoir de tant résister à son expulsion, pour bien montrer à papymamy qu'ils sont bien protégés et présenter ainsi un bilan chiffré positif. Je ne parle même pas de l'autre territoire, gros pourvoyeur de chiffres qu'est la Guyane avec ses centaines de kilomètres de frontières de jungle impossible à contrôler.
Juste un truc qui paraît intéressant à noter : nombre de ces Roumains sont incités fiscalement à rentrer chez eux . On parle de 150 à 1000 euros selon les cas. Mais comme je le rappelais plus haut, personne ne peut les empêcher de revenir en France ...
Le constat d'échec est multiple : non seulement on provoque des situations parfois humainement limite en enfermant des gosses dans les centres de rétention et en détruisant des familles entières, mais en plus, les finances publiques doivent supporter les conséquences d'expulsions illégales intra-européennes qui créent par un effet pervers une activité lucrative aux passeurs Roumains. De plus, et c'est le moins triste, l'électeur facho est floué car il est trompé sur la marchandise.
Décidément ils auront tout raté.
J'ai bien peur qu'étant tous en sursis (les ministres), ils aient à coeur de faire du zèle, d'en faire des tonnes et d'en rajouter pour assurer leur avenir. C'est que ça n'a pas de convictions cette race-là, juste des objectifs de carrière et de salaires.
RépondreSupprimerLes vacances arrivent à point nommé :
RépondreSupprimerau moins, ils sont loin des micros.
Hello,
RépondreSupprimerIl y a, si je peux me permettre 2 erreurs dans ton billet:
la première, c'est que la nationalité européenne n'existe pas.
la deuxieme, c'est que tous les pays de l'espace Shengen ont certes permis la libre circulation des personnes tout en précisant: que chaque pays pouvait se réserver le droit d'expulser tout ressortissant de l'UE sans travail et représentant un poids social pour le pays d'accueil ( terminologie Bruxelloise !)
Je sais, c'est dur mais c'est l'Europe et non la France seule qui a voté cela !
bon week end
Bien dit.
RépondreSupprimerCe qui est aussi choquant, c'est que Sarko et sa bande prennent les gens pour des cons en faisant croire qu'en détruisant les camps de roms, le "problème" est résolu... La gestion est la même qu'à Sangate... Juste pour de la comm' et pour récupérer quelques voix, ils pourrissent encore plus la vie de quelques malheureux.
Allez, merci, je viens de faire mon intro pour le prochain billet ;-)
corto, hello, ok pour la nationalité européenne qui évidemment n'existe pas . J'entendais par là que les Roumains sont considérés comme citoyens européens, tout comme les espagnols ou les portugais.
RépondreSupprimerTu as raison aussi pour le droit d'expulsion qui est exercé par la France que je ne remets pas en cause si tu me relisais. J'estime seulement que ces expulsions n'ont pas à apparaître dans le tableau de chasse de Brice car ces gens sont entrés en France le plus légalement du monde. Ils sont aussi libres de revenir et c'est cela que je voudrais pointer du doigt : donc, bilan tronqué et malhonnête.
DPP, en effet le démantèlement de Sangatte fut la première pierre du gratte-ciel populiste et démago qui n'en finit pas de monter dans le ciel français.