Tel est pris qui croyait prendre. Un proverbe qui convient parfaitement à la dernière sortie de piste des ultras de l'UMP avec à leur tête le véhément Claude Goasguen, maire du fortuné XVI arrondissement.
Toujours soucieux de se placer dans le vent du front national avec les risques que cela pourrait comporter au niveau olfactif, Claude a lancé sa croisade contre la binationalité en promettant force lois et décrets pour en limiter l'usage. La présidente du FN avait commencé à lui tracer le sillon en adressant une lettre aux députés français afin de leur demandant l'interdiction pure et simple du procédé en arguant, comme de tradition dans cette famille, l'obsessionnelle question des algériens binationaux.
Le maire du seizième, dont 98,5 % des administrés sont des binationaux, a fini par tirer sur la bride et descendre d'urgence du blanc canasson de Jeanne d'Arc car ses petits copains lui ont rappelé (cet homme doit être très occupé par ailleurs) qu'ils l'avaient choisi en 2007 comme président du groupe parlementaire d'amitié-France-Israël, et qu'à ce titre, il ne pouvait pas ferrailler contre un principe qui est acquis depuis des décennies et qui permet à certains de nos compatriotes français d'avoir la double nationalité israélienne.
Son président en personne a enfoncé le clou en écrivant une lettre au soldat Shalit, prisonnier du Hamas depuis cinq ans, pour lui assurer le soutien du pays dont il possède également la nationalité.
Goasguen devrait s'inspirer du sens des réalités électorales de son patron.
Et éventuellement lire les livres d'histoire qui rappellent que la France s'est aussi construite grâce à l'apport des autres.
Et tac, et Pan, dans les dents !
RépondreSupprimerToujours trouvé que le Goasguen, malgré la tonalité bretonnante du nom, avait une exceptionnelle belle tête de cul !!!
(on a déjà Madelin et Méhaignerie en Bretagne, ça suffit oui !)
Une belle tête de cul de seigneur dominant pérorant à tout-va !
Qu'on lui rabatte son caquet n'est pas pour me déplaire...
MHPA, oui cette fois-ci il aurait dû en faire un peu moins.
RépondreSupprimerLe problème avec les livres d'histoire, c'est que nos politiques décident aussi de changer l'histoire de notre pays pour la tourner à leurs avantages...
RépondreSupprimerCdN, oui parfois les manuels d'histoire oublient quelques pages du passé.
RépondreSupprimerdommage qu'on oublie beaucoup trop que c'est nous qui écrivons les livres d'histoire, mais c'est en train d'être réparé.
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