La presse nationale et internationale se trompe en laissant toutes ces équipes d'envoyés spéciaux faire le pied de grue devant le nouveau domicile de DSK. C'est un couteux et inutile dispositif lorsqu'on sait que désormais il ne se passera rien de ce côté là, à part quelques sorties furtives de l'incriminé et un ballet de livreurs du traiteur de luxe du quartier.
En fait il serait certainement plus intéressant de braquer les caméras et les flashes du côté de Paris car c'est là que l'affaire occasionne les éclaboussures les plus inattendues. Une dame de ménage noire travaillant dans un grand palace de la capitale affirme avoir été attouchée de près par un membre de la famille royale amie du Qatar.
La plainte avait été déposée au mois de juillet de l'année dernière et classée sans suite par la justice. Cette même honorable institution décide un an après, de rouvrir brusquement l'affaire et relancer les investigations, comme par magie.
Nous savons tous que notre justice est aveugle et que son glaive est lourd, donc il est normal qu'elle soit lente à trouver son chemin, mais là on touche le comique et on frise le ridicule ! Il faut se rendre à l'évidence et admettre que l'épisode New-Yorkais a relégué notre système judiciaire au fond du classement du club des républiques bananières. Cette volte-face suscite quelques questions sur le fonctionnement de notre couple police/justice.
En première année de police académy, on vous dira qu'il faut qu'une enquête soit rapidement diligentée car la fraîcheur des indices et des témoignages est un gage essentiel d'efficacité. La mémoire c'est un peu comme le reste, au bout d'un moment ça part en fumée (?) . Ainsi, nous apprenons que contrairement aux usages qui voudraient que la police devrait tendre vers la protection des victimes et non le contraire, la plaignante a été sérieusement découragée dans sa démarche sous prétexte que la personne incriminée était "trop importante".
C'est vrai ça ! Un client de palace est toujours plus important qu'une employée d'étage noire et pauvre, n'importe quel commissaire vous le dira. Elle pourra tout juste espérer avoir droit à un avocat commis d'office, incapable de tenir la route devant un ténor du barreau grassement rétribué, si par chance son affaire arrivait devant un tribunal dans les quinze années qui suivent le délit.
La comparution immédiate c'est juste bon pour les voleurs de mobylettes.
Moralité : femmes de ménage de palaces, si vous deviez subir les assauts lubriques de clients riches et adeptes d'onanisme exhibitionniste, il vaudrait mieux pour vous que cela se passe dans un pays où la police et la justice ne craignent pas les puissances d'argent, comme dans certains pays démocratiques par exemple.
Il faudra désormais brieffer les techniciennes de surface, en fonction des risques encourus ...
RépondreSupprimerAucun homme de service ne s'est-il manifesté ?. Il doit pourtant y avoir des clientes ... empressées, non ?
Solveig, je pense que dorénavant, certaines devront se munir d'une bombe lacrymo pour éloigner les importuns. C'est un métier dangereux !
RépondreSupprimerN’empêche avec une petite burka et un bon grillage inox, elles ne seraient plus emmerdées :)
RépondreSupprimerA chaque maux ses remèdes !! ( oups )
C'est pour cela que les émirs préfèrent aller dans les palaces français.
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