Les hommes politiques sont des gens de pouvoir qui parfois cherchent des accommodements avec la loi . Parfois même, ils la façonnent pour continuer à jouir en paix d'une certaine immunité qui subrepticement devient de plus en plus tolérée par la masse, jusqu'à la banalisation totale .
Nous finissons par accepter qu'ils ne sont pas comme nous et qu'il nous faudrait les traiter différemment car nous ressentons en nous la coupable responsabilité de les avoir élus .
Mais il arrive que la machine se coince et l'affaire DSK est là pour nous le démontrer .
On entend dire qu'il y aura un "avant" et un "après" l'affaire de DSK en France. C'est tout à fait vrai et Georges Tron pourrait nous le confirmer . Ce qui arrive en ce moment avec l'affaire Ferry provient du même tonneau et j'ai comme l'impression que cette campagne présidentielle laissera derrière elle un joli cimetière de vaniteux et de glorioles . Les affaires refont surface dans une alternance digne des plus grandes démocraties (au moins on aura pas tout perdu) .
Fini les temps où on pardonnait à un ministre de la culture ses frasques sexuelles juste sous prétexte qu'elles avaient été avouées dans une autobiographie, bien écrite fût-elle. Va falloir commencer à se demander si tout ceci est bien légal ou du moins acceptable .
Allons-nous assister au ravissant spectacle de politiciens paniquant et vérifiant fiévreusement le contenu de leurs vieilles armoires ?
Personnellement, je me réjouis de ce déballage non pas que j'aime me draper du voile immaculé de la pureté morale (j'ai du mal encore à définir le concept) mais parce qu'il est impératif que nos élus et notre exécutif se sente en permanence dans l'insécurité si d'aventure se présentait à eux l'opportunité d'abuser de leur pouvoir . Je ne parle même pas des actes juridiquement répréhensibles .
Le plus surprenant est que tout ceci soit un effet collatéral positif assez inattendu du sarkozisme . Quatre années d'un pouvoir flamboyant et décomplexé, de débauche de luxe et d'excès de pouvoir à tous les niveaux, de connivences, d'impunités et de mépris ont définitivement suscité une envie sauvage d'ouvrir les fenêtres pour respirer .
Alors attention aux tâches !
Sarko lave plus blanc !
RépondreSupprimerPlus blanc qu'Omo et Persil réunis et sans redéposition en plus ...
Coluche n'en reviendrait pas.
Solveig, nous non plus on n'en revient pas .
RépondreSupprimerAvec l'ami Courtial, ça fait trois blogs en Drôme provençale sur ma bloglist :)