Le grand reporter : titre honorifique dans la presse qui suggère une certaine ancienneté dans le métier ou une certaine notoriété. Les grands reportages se déroulent principalement à l'étranger.
Moi vous me connaissez, pour éviter d'être taxé de blogueur de mauvaise foi, je vérifie mes définitions avant de dire du mal d'un type qui signe ostensiblement et avec tant de grandiloquence ses articles. Je précise que la scène dont vous allez être les témoins dans ce reportage qui se voudrait guerrier, a lieu dans notre paisible capitale française, Paris.
Une fois encore, l'organe central du parti de droite nous tartine sa Une d'un hymne joyeux à la gloire du bon vieux trouillomètre populaire de la menace d'attentat. Tremblez sans crainte, notre ministre de l'intérieur veille sur vous. Il a mené une sorte de crash-test pour vérifier les moyens mis en œuvre en cas d'attentat terroriste islamiste (chacun appréciera le souci du détail) de grande ampleur sur la capitale (les autres grandes villes du pays peuvent crever la gueule ouverte).
Faut dire qu'on s'est habitués à ce que la droite, faute d'idées, nous serve encore une fois ce vieux sauciflard éventé qui vient compléter le cortège de pets sur la délinquance, le chômage, l'assistanat, la fraude aux allocs et l'immigration. Mais j'ai touché au sublime lorsque j'ai glissé un index (...) inquisiteur dans la toile pour voir qui était la plume qui avait commis ce long filet de bave journalistique. Je suis tombé sur un article aux petits oignons d'un talentueux observateur des médias, qui illustre en quelques mots l'impression générale que vous flanque ce genre de journalistes : fabricant d'épouvantails.
L'article du de cujus finit ainsi : Les pouvoirs publics rappellent qu'une simulation NRBC prend aujourd'hui tout son sens depuis les attentats chimiques au sarin au Japon en 1994 et 1995, les enveloppes au bacille du charbon en 2001 aux États unis, les explosions de bonbonnes de chlore en Irak (…)» J'ajouterais aussi, depuis l'attentat perpétré contre l'archiduc François Ferdinand à Sarajevo, l'attentat de la rue Saint Nicaise en 1800 et le siège d'Antioche en 1097.
Justifier une opération médiatico-éléctorale en 2011 par des événements qui datent de dix-sept ans ! Fallait oser !
Si le gouvernement simule une attaque terroriste, le journaliste lui ne simule pas la forfanterie et la vantardise en signant Grand Reporter.
Grand enfumeur....
RépondreSupprimerOn dirait que le gars est bien connu de ses pairs.
RépondreSupprimerY a-t-il des "grands blogueurs" aussi, titre "qui suggère une certaine ancienneté dans le métier ou une certaine notoriété" ;-)
RépondreSupprimerRomain, ça dépend si un jour le blogage devient " un métier". Cela dit, ce sera peut-être les révolutions arabes qui donneront ses lettres de noblesse à la pratique.
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