Un Donald ça Trump énormément

A l'instar des groupies inconditionnels du clown grotesque candidat pour les élections étazuniennes, les électeurs du front national font l'objet de toutes les attentions, les analyses et les tentatives de synthèse sociologique.

Parce que ne nous y trompons pas, Trump c'est Marine en vrai blond.

Un discours construit autour de l'idée de "l'essayer c'est l'adopter". Avancer avec l'unique argument de ne pas avoir été aux manettes du pouvoir, pour se faire élire, ça reste très mince comme programme mais vraisemblablement suffisant pour une majorité d'électeurs du nord, et du sud.

Essayer, puis éventuellement jeter, qu'importent les conséquence sur le pays, l'état, la république, l'économie, l'éducation nationale, la culture, l'idée de la France dans le monde... rien n'est grave. Ce qui compte c'est l'avis de l'électeur FN. Demandez-lui son avis, prenez en compte ses commentaires sur le web, trouvez un sens à ses conneries. Bon courage !

L'obsolescence politique voulue. 

L'émission de téléréalité top chef mes couilles ou bienvenue au gîte de mes deux (ce qui revient au même) où Jennyfer et Priscilla notent Brandon et Dylan, délivrent bons ou mauvais points, portent un jugement nonobstant l'absence de cerveau, gardent ou éliminent, passent au prochains candidats, le tout dans la joie vulgaire, la musique assourdissante et les paillettes.  

Un show du milliardaire Trump.

On vote LePen comme on gratte un ticket de loterie :  dans l'excitation de croire que ça va changer notre vie immédiatement. Qu'on y a droit bordel, car c'est nous qu'on est de souche ! Dans l'espoir de nous faire croire qu'on peut acheter le dernier Iphone sans être obligé de le mériter.

Et dire que certains modernoeuds de droite tentent de mettre des mots intelligents sur un mouvement désordonné de troupeau poussé par la panique d'être privé de nutella au petit déjeuner. 

Lamentable.