Hier, Nicolas m'a défié en me demandant d'être un peu sérieux et de faire comme lui : écrire des conneries tous les jours. Étant en forme larvaire en ce moment, je ne suis pas sûr de pouvoir tenir la distance, pourtant les conneries, il s'en passe tellement qu'on en a plein la bouche à vouloir dénoncer, tellement qu'il faut vite recracher pour ne pas s'étouffer.
Mais je vais m'efforcer.
Par exemple, je lisais à propos de cette mode "no kids". Un truc de bobos des villes qui veut exclure les morveux des espaces publics parce que trop bruyants, trop joyeux, trop vivants, désordonnés et peu obéissants. Quoi de plus normal dans des villes "Amélie Poulain" aseptisées, remplies de logements Air BnB pimpants et cosy et de terrasse où on chille out sur des portables dernier cri en sirotant son kéfir. (je sais, on m'a beaucoup reproché la caricature). Même en vacances, les villages faut qu'ils soient labellisés "beaux", "fleuris", "gastro" avec des marchés pittoresques sans bruit, ni odeur. Un paradis pour influenceurs à moustache et instagrammeuses avec bouche à pipe.
Mais venons-en à mon sujet : l'affaire Le Scouarnec.
Vous savez bien... cette affaire où la secte l'institution médicale aurait couvert un viol d'enfants à échelle industrielle. Un seul pervers a avoué l'agression de 300 mômes à lui tout seul. Les experts disent qu'il y en aurait bien plus. Bon, il est vrai qu'à part les quelques pauvres hères qui se bagarrent pour essayer de trouver 15 secondes de temps d'antenne dans les médias, personne n'en cause. Pas de "dizaines" de rédactions étrangères pour couvrir le procès pourtant qualifié de hors norme. Aucune pétition d'acteurs-trices, pas de récolte de fonds d'influenceuses, ni de tribune signée par des people et d'artistes... rien.
Le silence.
No kids.
(Avertissement : le premier abruti qui me reprochera de faire de la concurrence victimaire sera immédiatement viré)
Pour l'affaire Scouarnec, la seule réflexion que j'ai entendue en Bretagne : c'est le bordel pour circuler à Vannes à cause du procès. Ca m'a fait rigoler.
RépondreSupprimerPour le "no kid", je suis pour pour ce qui concerne les bistros. 1/ Les mômes qui braillent m'emmerdent. 2/ Ce n'est pas forcément à la bonne place dans l'éducation des gamins. 3/ Il suffit de voir pour constater que les gamins s'emmerdent prodigieusement (et donc que les parents s'en foutent royalement).
Quel défit ?
T'as sans doute raison, les mômes n'ont rien à foutre au bistrot, à part peut-être, ceux traînés là par une mère ou un père ivrogne. Mais de là à leur prohiber certains espaces, c'est révélateur d'une société. Attention, je critique pas ceux qui choisissent (ou pas ) de ne pas en avoir. C'est d'en faire un phénomène qui devient carrément un sujet qui me cague. J'avais pas relevé qu'avec un nom pareil, ça pouvait que faire des bouchons du côté de Vannes. cpthk
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