Le loup est enfin sorti du bois. Le président candidat, après avoir passé deux long mois à tourner autour du pot un coup à droite un coup à gauche, il se retrouve avec un derrière gros comme ça à force d'avoir le cul entre deux chaises.
C'est un peu normal lorsqu'on n'a pas de programme. C'est un peu normal lorsqu'on n'a pas non plus eu de gouvernance cohérente pendant cinq ans qui permet de défendre un bilan. Normal lorsqu'il n' y a personne d'autre qui compte.
Sarkozy a tout essayé, tout tenté. D'abord en entrant dans la campagne le plus tard possible pour ne pas s'essouffler en chemin et ruiner son parti. Ensuite, il a joué la carte du discrédit de l'adversaire, puis l'invective et l'insulte. On a eu droit au chapitre sécuritaire qui vient de finir ce matin avec une relaxe générale de tous les figurants engagés pour l'occasion. Les caméras de télés ont-elles été relaxées elle aussi ?
Puis est venu le temps du croisement des courbes et du retour de la gonflette. Un fascicule avec des proposition bidon. Et puis hop, on en profite pour donner un petit coup de polish et quelques pourcentages à Mélenchon pour le mettre dans les roues de Hollande, histoire de mettre la discorde à gauche.
N'y tenant plus, à quelques jours du premier tour, il sort son va-tout en allant directement parler aux électeurs de M.Le Pen et à ceux de Bayrou. Pour les premiers, la relaxe des islamistes présumés va faire un effet bœuf ! Il faudra que Guéant trouve vite autre chose : genre affaire de Tarnac avec terrorisme à la clé, ou bien un papy Voise version 3D.
Puis voilà que du jour au lendemain, après l'avoir fait encenser, il réoriente Mélenchon vers les centristes en le désignant comme repoussoir. Je crains, lors de cette dernière ligne droite, une nette diminution des intentions de vote pour le candidat du FDG chez les sondeurs.
Se peut-il que la manipulation de l'opinion soit aussi perverse ?
Si quelqu'un écoute encore Sarko...
RépondreSupprimerMon dieu..,
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