La conférence de presse: «exercice auquel doit se prêter [lui semblait-il] un président de la République responsable».
«Je voudrais vraiment que, chaque année, nous ayons au moins deux ou
trois occasions de rencontres, de façon à ce que vous puissiez exercer
votre métier [...]
Ainsi parlait l'ex-président Sarkozy au sujet de l'exercice auquel il s'était prêté finalement quatre fois en cinq ans seulement. Il avait préféré le confort du plateau "face aux Français" et les 20 heures sans contradicteurs (ni journalistes d'ailleurs) avec les réponses préparées à l'avance, aux questions tout azimut de plusieurs centaines de journalistes nationaux ou mondiaux qui auraient nécessité une énorme préparation, une capacité à écouter et répondre avec sérieux, être pondéré et calme, et surtout faire preuve de compétence.
François Hollande vient d'achever sa sixième conférence face à la presse en trois ans d'exercice de pouvoir seulement. Non sans humour parfois, mais jamais de vulgarité ni humour beauf, il a répondu aux questions, montrant ainsi que parfois les promesses d'un ex-président pouvaient être tenues par son successeur, lorsqu'il est bien plus crédible et plus compétent.
Mais il semble à la décharge de l'ex, que malgré l'augmentation de ses émoluments de 140 % à son entrée à l’Élysée, il n'atteignaient pas les montants des enveloppes faramineuses qu'on lui glisse aujourd'hui dans les salles de conférences des plus grands palaces mondiaux.
Le service de l'état est peu rémunérateur.
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