La réforme des retraites a donné aux oppositions l'occasion de briller en matière de simulation. D'abord la propagande soviétique de la CGT qui invente un simulateur bidon qui prouve par A+B que vos retraites seront amputées de 25%.
Ensuite la simulation politique. Les bas du front apportent un soutien embarrassant à Sud rail et la CGT tout en oubliant d'envoyer leurs gens dans les manifs, on se demande bien pourquoi. Le grand soir de l'union des populismes n'est pas encore pour demain.
La droite fait semblant d'oublier la déculottée de Juppé et enrage de voir Philippe-le-traître manœuvrer avec plus de doigté et d'intelligence. LR a même sorti l'artillerie contre Delevoye, qui a été viré, alors que Fillon s'était maintenu comme candidat alors mis en examen. Chez ces gens-là, on ne démissionne pas.
La gauche socialiste feint de n'avoir jamais rêvé d'une retraite par répartition et à points. Le pire est d'entendre Hollande refaire le match et l'histoire en accusant Macron de traîtrise, alors que ses seuls ennemis furent ses femmes, sa faiblesse devant les journaleux et ses petits amis devenus frondeurs. Aujourd'hui réduits à l'état de groupuscule, ils se mettent gentiment en rang derrière la moustache en attendant un nouveau certificat de gauchisme comme un susucre.
L'extrême gauche et son grand chef simulateur de colère et d'indignations tire les ficelles et manipule. Dans la rue et sur les réseaux sociaux on fait du bruit avec peu. Ainsi les Français assourdis par ce bruit de fond permanent se mettent aussi à simuler.
A faire croire qu'avec 2 ou 3000 euros par mois "on ne s'en sort plus". Répandre un faux sentiment d'abandon partout, de manque de services publics, d'hôpitaux en déshérence de hausse du chômage, de désindustrialisation et de baisse de niveau de vie de pouvoir d'achat. La déprime !
Les simulateurs au doigt mouillé ne servent qu'à grossir le sentiment d'angoisse dans un pays shooté aux antidépresseurs. Jusqu'au mômes de 15 ans, on leur fait dire qu'ils doivent "être préoccupés" par leur retraite ! Même pas adultes et déjà neurasthéniques, bouffis de névroses et rongés par la trouille.
On surjoue la dépression généralisée dans un pays riche, dont les institutions sont solides. Un pays doté d'un patrimoine et d'une culture infinie. Des dirigeants politiques jeunes, instruits et motivés. Un niveau de protection sociale parmi les meilleurs au monde.
Je comprends parfaitement que les Mélenchon/Lepen aient besoin de troupes faussement désespérées, au bout du rouleau, victimisées, remplies de violence et d'agressivité. Un peuple apaisé, cultivé, instruit et heureux ne voterait pas pour eux.
Ouais, la protestation contre "les points" me fait bien rigoler. Je me suis même fait engueulé dans Facebook quand j'ai dit que même la gauche y a pensé.
RépondreSupprimerLa gauche, ou ce qu'il en reste, a une bien petite mémoire.
RépondreSupprimer"On surjoue la dépression généralisée dans un pays riche, dont les institutions sont solides. Un pays doté d'un patrimoine et d'une culture infinie. Des dirigeants politiques jeunes, instruits et motivés. Un niveau de protection sociale parmi les meilleurs au monde. " Comme tu dis vrai !
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