A l'occasion d'un appel d'offres pour la construction d'un TGV en Californie, un élu de cet état a fait voter officiellement un loi visant à faire tout la lumière sur le rôle des concourants à ce projet pendant la Shoah. Cette loi vise particulièrement la SNCF. Le vaillant patron de cette dernière affirme que toutes les archives seront ouvertes et qu'il tient à leur disposition tous les documents permettant à la compagnie française de participer loyalement à l'appel d'offres.
C'est à mon avis une première et c'est très étrange comme situation. Imaginons que toutes les archives à ce sujet ne soient pas ouvertes entièrement aux chercheurs, qu'aurait fait Pépy dans ce cas ? Allons encore plus loin dans le raisonnement, si un client d'Areva demandait à celle-ci toute la lumière historique sur les conséquences des essais nucléaires pour les populations dans le désert d'Algérie ou dans les Atolls du pacifique, Lauvergeon aurait-elle ouvert les archives encore sous le sceau du secret ?
Maintenant les historiens qui veulent faire leur travail correctement devront surveiller les appels d'offres internationaux car il se pourrait que ce soit une bon moyen pour eux d'arriver à certaines archives qu'on ne saurait leur ouvrir en temps normal. Finalement, le libéralisme des marchés a ses bons côtés !
Oui, c'est délirant...
RépondreSupprimeroh, cela n a rien de délirant. On peut, connaissant les usa, supposer que le monsieur qui a fait votre cette loi soit télécommandé par les lobbies concurrents de la sncf: japonais et allemand en l'occurence.
RépondreSupprimerCorto,
RépondreSupprimerC'est en effet assez probable. Je tenais ici à mettre surtout le doigt sur l'empressement du patron de la sncf et le manque de recul et d'analyse de la situation. Cette question du rôle de la compagnie ferroviaire pendant la déportation est un sujet grave. Je pense que ce n'est pas à lui de répondre à ce genre de questionnements, il n'en a pas les compétences.
Vois tu moi je ne pense pas que ce soit une question fondamentale ni un sujet grave: le role de la sncf sur la déportation. Cela appartient à l'Histoire et aux historiens, la majeure partie des témoins de l'époque étant morts ou sur le point de l'etre.
RépondreSupprimerPar contre que pépy se saississent du pb, cela me parait normal car si il veut emporter le marché, il faudra bien qu'il monte ( ses collaborateurs ) un dossier.
Corto, nous ne sommes pas d'accord et je comprends tout à fait ton point de vue. Tu as une opinion pragmatique et un raisonnement correct du point de vue des affaires.
RépondreSupprimerJe pose la question : depuis quand faut-il mêler des faits historiques qui n'en restent pas moins douloureux( même si les témoins meurent) et le business ?
Ce qui serait rigolo.... serait que L'Oréal veuille construire un Big Beauty Institute à San Francisco et que la Maison de Madame Liliane soit dans l'obligation - elle aussi - d'ouvrir ses archives. Et là, tout le monde serait au parfum des maquillages historiques qui ont fait de cette Maison une Entreprise qui n'a pas pris une ride.
RépondreSupprimerCette maison traîne derrière elle un passé douteux durant cette sombre période. Oui, le business avec des partenaires un peu regardants, pourrait ouvrir de belles perspectives historiques.
RépondreSupprimerPersonne non plus n'a demandé à Coca Cola dans quelles circonstances ils ont crée la marque Fanta ...aaaah le business !