En politique, on reconnaît la valeur des personnes à leurs soutiens et leurs ennemis.
Zemmour a convoqué une horde de groupuscules par ses idées hétéroclites et son fatras verbal, comme un étal d'épicier où tous les esprits dérangés et frustrés peuvent venir faire leurs courses.
La recette est éculée et fait penser à du Le Pen de la grande époque maquillé d'un intellectualisme navrant directement sorti des backrooms des boîtes homo des années 70.
En gros, du Jean-Marie mais avec des couilles au cul.
Hélas une réunion de groupuscules ne fait pas un parti, encore moins une majorité. Les intérêts divergent. Et tout le monde n'est pas Trump. Zemmour n'en a ni les moyens financiers malgré le fric incroyable qu'il gagne avec ses mauvais bouquins qu'il tire à compte d'auteur désormais, ni les appuis internationaux comme pouvait s'en prévaloir Donald avec les hackers de Poutine.
Les jeunes bourgeois versaillais, royalistes, manif pour tous, gilets jaunes, cathos trad et identitaires ne feront pas assaut sur le capitole français. Ils se contenteront de quelques rixes entre voyous avec l'extrême-gauche comme au bon vieux temps des manifs et anti-manifs où l'on s'envoyait des chaînes à vélos dans la gueule et des coups de doc Martens cloutés dans les burnes. Rien de nouveau.
La réalité politique d'un élection présidentielle où tous les français devront se prononcer, devra aplanir les doutes et faire retomber cette minuscule tempête dans un verre d'eau. Les français n'aiment pas les extrêmes.
En attendant, Zemmour peut toujours amuser la galerie en fournissant du temps de cerveau disponible aux chaînes de télé et aux réseaux sociaux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Bienvenue sur le rafiot. Je n'ai aucune tolérance pour les commentaires : injurieux, vulgaires ou racistes. Restez courtois envers les autres commentateurs et prenez un pseudo car les anonymes ne seront pas admis à bord.