Moi vous me connaissez, je suis féministe pendant les heures creuses ce qui est vachement économique en ces temps de guerre à nos portes.
J'avoue que ces questions ne m'ont pas beaucoup traversé vu que je n'ai jamais considéré la femme sous l'angle de la différence avec l'homme. J'estime qu'un con n'a pas de sexe, un peu comme les anges. On pourrait conclure que je suis un homme déconstruit, sauf que je ne le savais pas. Aujourd'hui, grâce à quelques houris allumées, c'est fait et je ne sais pas si je devrais me sentir plus rassuré.
Mais je ne vous ai pas convoqué à ce billet pour parler de moi.
Comme d'habitude, mes poils de couilles vrillent lorsque je lis sur les journaux de gauche les "manifestes" et autres "appels" voire "collectifs" se constituer autour d'une cause qu'on appelle hashtag comme on dit chez les progressistes du clavier.
D'ailleurs, dièse c'est un terme musical. Personne ne sait ce que c'est parmi les jeunes. Et qu'ils ne comptent pas sur Armanet, Luciani, Booba ou je ne sais quelle Angèle ou Stromachin pour leur expliquer.
Mais revenons à la politique. Donc ce collectif d'intellectuels anti-Macron lancent un appel #pasdedébatpasdemandat. Dans ce texte, où pas un mot de toutes les insanités entendues durant le quinquennat n'a été oublié, les instigateurs ajoutent la notion de "légitimité" déjà roté par l'ogre du sénat Larcher.
Attendez au moins qu'il soit élu les gars !
Quant à l'utilité de faire des débats, on peut en débattre. D'abord causer de quoi avec qui? De son programme ? C'est un président qui se représente, cela veut dire que son programme est déjà dans son bilan, précisément dans les promesses non tenues. Débattre avec les 11 autres candidats c'est essuyer leurs quolibets et leurs injures à la télé. Sommes-nous prêts à voir et à donner un tel spectacle de notre politique à la française ?
Alors, ne vous gênez pas. Débattez et mettez en face du sortant le meilleur d'entre vous, avec le meilleur programme. En attendant, les prix continueront à flamber et la guerre totale de menacer la démocratie.
La faiblesse du programme de la gauche ne saurait être maquillée par des hashtags d'intellos qui pètent dans la soie et veulent tromper l'ennui en espérant des pugilats sur la place publique.
Ca a quoi d'intello ?
RépondreSupprimerAdèle Haenel tout de même...
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