La riposte s'organise

La droite après avoir explosé en plein vol, est retombée comme un nuage de confetti  éparpillé sur le macadam. 

Après une période d'étourdissement dû à l'atterrissage forcé,  les seconds couteaux montent au créneau pour tenter de sortir de l'oubli et critiquer la manière avec laquelle la nouvelle majorité a rayé de quelques traits de plume tout ce qu'on avait appelé autrefois le sarkozysme dans les textes.

Ce fut rapide et sans danger.

En effet ce ne fut pas une grosse affaire car en quelques sessions seulement les mesures dites phares du quinquennat on été réduites à néant. Elle sont revenues là où elles n'auraient jamais dû sortir : la poubelle. 

Finalement c'est la gauche qui su le mieux user du Kärcher.

Ce qui s'est passé est très représentatif des cinq années que nous avons vécues sous l'ère de Ouinouin 1er. Un simple petit coup de plumeau et hop ... envolé. Se souvient-on jamais de la dernière poussière qu'on a enlevée ? A l'image de son passage : furtif et toxique, ses grandes réalisations ne laisseront guère de souvenir.

«C’est une session parlementaire qui a été quasi exclusivement consacrée à défaire ce qui a été fait, défaire, annuler, abroger, casser sans rien construire»,

Dois-je rappeler à cette brave dame que pendant tout le quinquennat, elle et ses petits copains se sont acharnés à défaire, annuler, abroger et casser le système social français ? 

D'autres parlent même d'épuration. Comment faire autrement ? Comment laisser aux postes les plus cruciaux les hommes de main qui ont aidé au déclin du pays ? Chacun ses combats : avec Sarkozy, la droite s'est précipitée à alléger le fardeau fiscal des plus riches pour le répartir "équitablement" sur le reste de la population. La gauche fait le processus inverse : elle reprend tout simplement l'argent généreusement distribué.  

Mariani se croyant toujours en campagne pour l'étranger dénonce même " l'alourdissement fiscal des expatriés" reprenant la vieille rengaine éculée des frais de scolarité qui garantissent l'accès à l'enseignement français en oubliant de dire que notre enseignement, nous le payons avec les impôts qu'eux, en tant que non-résidents, ne paient plus en France.

Pour compléter le tableau de la famille Nounouille, je demande le fils : Christian Estrosi qui s'oublie encore et ne demande rien de moins que "la suppression des 35 heures".  Le soleil niçois a dû lui cogner la margoulette assez fort pour lui faire oublier qu'il y a 3 mois à peine, il était dans la majorité depuis 10 ans et qu'il avait tout le temps d'y réfléchir ... ou du moins d'essayer.

Merci à la droite de continuer à nous faire marrer.