La droite parisienne n'aime les pipelettes qu'à condition qu'elles restent dans leurs minuscules loges, qu'elles astiquent convenablement les cuivres et les parquets et qu'elles disent merci avec un fort accent espagnol en baissant la tête le jour de leurs étrennes.
Ainsi, Anne Hidalgo a été comparée à une concierge par l'entourage de la candidate de droite.
On croyait pourtant que NKM s'était quelque peu affranchie du corset bourgeois que lui impose sa caste, d'abord en défaisant son austère chignon bernadettesque qui la faisait plus ressembler à une rombière du 16ème (arrondissement naturellement) qu'à une battante aux incisives qui rayent le bitume. Elle a aussi transgressé l'imagerie conventionnelle en s'affichant en compagnie de clochards, tirant sur sa clope comme une affamée.
Elle s'est aussi débarrassée du boulet Beigbeder, pourtant allié capillaire et idéologique, qui s'était illustré lui aussi en déclarant héroïque et plein de panache que Paris ne pouvait élire une inspectrice du travail à sa mairie. Question de principes !
Je rappelle que la fiche professionnelle de prince charmant indique une liquidation judiciaire à son actif ainsi qu'un fail épique de la candidature d'Annecy pour les jeux d'hiver dont il fut nommé président par son poteau Sarkozy... je passe son échec à la présidence du MEDEF en 2005. Une véritable success story à la française !
Les électeurs parisiens sont avertis : la candidate de droite et ses amis politiques ont une tolérance limitée envers le petit personnel et la piétaille fonctionarienne. Ils savent ce qui leur reste à faire.
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